QUI SERA RELéGUé EN D1B ? LES PLAYDOWNS POURRAIENT BIEN LIVRER LEUR VERDICT CE DIMANCHE

Rik De Mil a réussi sa mission. Charleroi est sauvé. Est-ce qu’il l’aurait été avec Felice Mazzù? Personne ne le saura jamais. La question à se poser réside plutôt dans le fait d’avoir attendu aussi longtemps pour faire preuve d’efficacité, d’envie et de détermination. Sans ces éléments, les Zèbres ne pourraient pas aborder la fin des playdowns en toute tranquillité. Une approche zen qui découle de la prouesse réalisée par le mentor carolo, le premier à effectuer quelque chose d’incroyable 20 ans après Jacky Mathijssen. En effet, l’ancien mentor du Club de Bruges est parvenu à sauver deux formations au cours d’un même championnat. Westerlo et Charleroi doivent donc beaucoup à celui qui aura fait énormément parler de lui en fin de compétition régulière. Mais ça, c’était avant et désormais, il reste deux rencontres aux Carolos pour préparer la saison prochaine, tout en conservant un rôle d’arbitre dans la dernière ligne droite de la zone dite rouge. En se déplaçant du côté du RWDM puis en accueillant Courtrai, Charleroi doit non seulement effectuer un premier tri dans sa sélection en prévision de l’avenir mais il ne peut pas bâcler les affaires courantes, sous peine d’être pointé du doigt par les formations lésées. Une question d’honneur aussi pour les supporters, car le maintien acquis ne suffira pas pour panser les plaies béantes formées au cours de la saison. Les enjeux sur la table zébrée ne seront donc plus stressants, mais suffisants que pour ne pas croire que les vacances sont déjà entamées.

Le RWDM en barrage?

De son côté, le RWDM peut assurer sa place de barragiste en s’imposant face à des Courtraisiens dépités suite au revers concédé durant la semaine contre les Bruxellois. «Nous ne lâcherons pas tant qu’un infime espoir sera sous nos yeux. Peu importe l’adversité, mes gars vont s’arracher et tout mettre en œuvre pour que les regrets n’existent pas». Freyr Alexandersson s’efforce de trouver de la motivation dans le marasme de ses couleurs mais il sait que le challenge qui l’attend sur les terres molenbeekoises se veut ardu. Il faut dire que Yannick Ferrera a transformé, voire transfiguré, le promu en le rendant efficace, combatif, pugnace. La question qui se posera toutefois au moment de débuter la rencontre sera de voir comment Xavier Mercier et ses équipiers parviendront à digérer le fait qu’ils termineront, au mieux, à la place du barragiste. Mine de rien, et même si Charleroi avait repris du poil de la bête, l’appétit vient toujours en mangeant dans le monde du ballon rond et donc, la possibilité de ne pas vivre des moments stressants face à un pensionnaire de D1B avait forcément émergé. Pour ne pas voir la digestion se muer en aigreur, il convient de mettre tout le monde d’accord en surfant sur la bonne vague actuelle et ce, pour que le retour sur la plus haute marche belge ne soit pas un coup dans l’eau.

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