«UNE HONTE»: L’AFFICHE OFFICIELLE DES JEUX OLYMPIQUES DE PARIS FAIT POLéMIQUE (PHOTO)

C’est un détail qui fait couler beaucoup d’encre, depuis ce 4 mars. L’affiche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris a été dévoilée ce lundi au Musée d’Orsay avant d’être placardée cette semaine «  partout dans Paris  ».

Sur l’affiche de Paris-2024, figurent la Tour Eiffel, que le Stade de France qui l’enserre telle une bouée, un terrain de tennis fauteuil au sommet de l’Arc de triomphe, et au premier plan un plongeur qui s’avance au-dessus de la Seine couleur vert clair.

Une affiche qui n’a pas été forcément accueillie favorablement. La disparition de la croix surplombant le dôme des Invalides, situé à gauche de la fresque, a suscité beaucoup de commentaires. Notamment de la classe politique française.

Le député européen Gilbert Collard a par exemple dénoncé « l’œuvre des traîtres coupables du reniement fondamental de la France  » qui «  continue  ».

Un sentiment partagé par Nicolas Meizonnet, député RN du Gard. «  Sur l’affiche officielle des Jeux Olympiques de Paris, la croix en haut du dôme des Invalides a été effacée et aucun drapeau Français n’apparaît. L’invisibilisation de notre identité est une faute inacceptable. Le wokisme doit être combattu partout sans relâche  ! »

Des internautes ont aussi pointé du doigt ce détail qui n’est pas passé inaperçu . «  Où est le respect pour nos valeurs et notre histoire ? Une honte qui ne doit pas rester sans réponse  », indique un internaute sur le réseau X.

Les deux affiches réalisées – une pour les Jeux olympiques et une pour les paralympiques – ont nécessité 2.000 heures de travail de la part de l’artiste Ugo Gattoni. «  Ça s’est fait simplement. J’ai rapidement eu l’idée d’un stadium et c’est comme ça qu’on a avancé, de croquis en croquis en ajoutant des éléments et de la vie dans ce stadium. Un stade, c’est un gros terrain de jeu qui permet de raconter plein de choses. C’est l’atmosphère qui est recherchée. La fête est omniprésente. On ne sait plus où donner de la tête. Mon travail est comme ça, des histoires imbriquées dans d’autres. On regarde une fois, on voit un stadium, on regarde une autre fois, on voit d’autres choses. C’est de la flânerie  », a-t-il expliqué.

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